Enseignement la voie du monde

Enseignement la voie du monde

La voie du monde – Enseignement de conscience

« Le chemin de ton cœur n’est pas un chemin pour touriste. Il n’y a pas de voyage organisé du Réel.
Prendre le chemin de son cœur devient une exigence personnelle , profondément ressentie, de plus en
plus anonyme »
Yvan Amar

Toutes les spiritualités occidentales issues d’une certaines interprétation du Livre , proposent comme
remède au « malaise dans la civilisation « et à l’angoisse existentielle , un au-delà, un paradis mérité
avec force de comportements vertueux, de rituels -et qui faute de s’y soumettre apporteraient la
malédiction.

Le Sur-Moi , l’injonction ont pris la place du Souffle, de la Parole , dans une lecture mortificatoire des
textes.

La malédiction qui s’abat régulièrement sur les hommes dans l’Ancien Testament a été lue comme
une punition divine , d’un Dieu qui en devient pervers à vouloir la mort de ses enfants.

Une lecture attentive de le description faite dans l’Ancien Testament des processus inconscients ,
nous fait faire un pas de côté .
La malé-diction est en fait ce qui arrive quand quelque chose est « mal-dit » non au sens moral des
choses , mais au sens de la Loi de la Parole. La bene-diction arrive après tout un cheminement de
retournement , de remise en ordre qui passe toujours par l’instauration d’une séparation, d’une
sortie de l’in-ceste ( être dans la caste), d’un passage par l’étranger, d’une intégration de l’ altérité et
de l’instauration d’une fraternité.

C’est un long processus pour intégrer le Pas-Tout donné en Genèse 1 avec la Vie en abondance -Tout
sauf le fruit d’un arbre –

Ce moins-un est une promesse de pouvoir habiter la Terre et se multiplier en non pas s’additionner .
Le paradis n’est pas perdu , à condition d’admettre cette entame. Car un certain paradis
phantasmatique est toujours déjà-perdu, par la condition de parlêtre qui signe la séparation
définitive d’un état originel.

Une place singulière nous est assignée, une place de terrien.

La gageure de chaque sujet est d’accepter cette limite , accepter d’être né dans une soustraction ,
acceptation d’où peut émerger sa fécondité singulière.

Pas-tout ne renvoie pas à être nul, bien au contraire , mais à découvrir sa véritable puissance (du
verbe possere :je peux -ce que je peux etc.)

Qu’est-ce que je peux faire , agir, partager selon mes capacités, limites , qu’est-ce que je peux créer
non pour toujours plus dénier cette condition , mais plutôt pour pouvoir la vivre, en jouir.

Évidement cette écoute décalée, non moralisante, non eschatologique des textes dits sacrés ( ça
crées) et fruit de notre inconscient spirituel occidental laisse chaque personne devant une traversée
de l’inconnu, de l’imprévu, parfois de l’inouï.

C’est une des autres spécificités de l’être humain : être déterminé par sa génétique, son
environnement, les événements et les relations et simultanément non -déterminé quant à son
advenir.

Sa plasticité neuronale lui laisse un champ de liberté, de libre arbitre pour être humain – non sans une
certaine angoisse.

Quels repères alors dans cette aventure d’humanisation ?

Les animaux dont nous voudrions parfois faire nos guides , ne peuvent malheureusement pas nous
apprendre à devenir humains. Ils ont quant à eux une feuille de route assez bien définie, avec les
repères de leur espèce et la forme qu’ils ont à conserver.

Ils nous reposent cependant , car ils semblent ne pas connaitre l’angoisse de mort qui nous tenaille
profondément.

C’est de notre grande vulnérabilité -causée par cette conscience de notre mortalité, notre condition
parlante , et notre très grande prématuration ( il ne nous faut pas moins de 10 à 18 ans pour accéder
à une première autonomie !)-qu’émerge paradoxalement notre plus grande forçe : la spiritualité, les
arts, l’amour !

Comment se repérer autrement que par la morale, le comportementalisme, les dogmes ?
Existe ‘il en nous préinscrite une structure qui pourrait faute d’indiquer précisément les choix à faire,
donner une orientation ?

Le grand prédateur que nous sommes , bien qu’ayant son propre maitre dans la prédation en
l’incarnation du virus , a tout intérêt maintenant à cesser sa fuite en avant , à oser faire face à sa peur
pour venir explorer sa profondeur d’où peut s’ériger une force ajustée.

Une mutation pour atterrir et continuer à devenir humain, à se laisser être le transmetteur de
conscience, le pont . Transmuter les forces mortifères en forces de vie et de conscience.

L’équilibre des forces masculine et féminine ; non un masculin ou un féminin dominant , mais un
féminin reconnu par le masculin accueilli

Épouser et traverser le manque fondateur . quitter les compensations mortifères . Se remettre en
mouvement.

Se rendre dans le Cœur profond, lieu de rencontre d’une Présence , d’un Souffle, toujours là et
s’ouvrir à l’imprévu, à l’altérité , à la vie.

Je vous transmet dans mon enseignement de conscience la voie du monde , des repères pour
s’orienter, se redresser, être à sa juste place de conscience et agir parmi d’autres humains et tous les
êtres vivants.

Enseignement tonique, contemporain.

Cet enseignement est le fruit de mon chemin d’éveil et d’initiation , des enseignements psychiques et
spirituels reçus . Je vous transmet la richesse du chemin des profondeurs de l’occident .
Différentes formes sont proposés : rencontres, retraites, voyages contemplatifs tout au long de
l’année.

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